Ecrire par-dessus tout

Poésie, Musique, Peinture, Photographie

posté le 12-09-2015 à 20:13:19

Mais l'Automne s'en vient !







Mais l'Automne s'en vient !












Et l'Automne s'en vient ! Il a plu tout le jour !
C'est à se demander si le ciel pleur' d'amour 
Sur la terre où la vie se joue, à pile ou face!
Pourquoi les choses sont et puis, soudain, s'effacent !

Et pourquoi tel Ami s'est noyé dans la brume
Où l'on voit, du passé, juste l'ombre qui fume
Tel à l'étang des jours des volutes bleutées
Dissipent l'horizon d'un voile inhabité !

Il a plu tout le jour et l'Automne s'en vient
Comme s'en est parti, si tristement, Mon Chien
En un après-midi de soleil sur la terre...
Ce fut l'Automne en moi et tout est délétère !

Aux arbres parfumés des sous-bois sous la pluie
Les feuilles prennent l'or en l'Automne qui luit !
L’ocre et l'orange font dans le vert quelques trous
Et l'Automne bientôt nous offrira ses roux !

Il fait déjà bien sombre en l'Automne qui vient
Et je songe – tout bas – à l'amour de Mon Chien !
Les saisons de la vie nous abîment ! L'on sent
Frémir, en des secrets, ce que l'on fut, pensant

Qu'à l'étreinte d'un lieu vivait une colombe,
Qu'auprès d'un presque rien se tairaient bien des bombes
Mais l'Automne s'en vient ! Il a plus tout le jour
C'est à se demander si le ciel pleur' d'amour !



Alain Girard

Le 12 09 2015

Copyright. Tous Droits Réservés.

 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 12-09-2015 à 22:31:09  (site)

Bonsoir Alain, quel beau poème, sentiments si bien exprimés, amitiés, fanfan

 
 
 
posté le 10-09-2015 à 23:31:29

Tu es toute ma vie!






Tu es Toute Ma Vie!




Peinture:

Alain Girard

 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 11-09-2015 à 13:55:46  (site)

Jolie peinture où tous vos sentiments s'expriment, amitiés, fanfan

 
 
 
posté le 10-09-2015 à 22:52:40

Lettre à Mon Tempo.

Lettre à Mon Tempo.



Si tu savais Mon Chien combien je suis défait, éteint et c'est peu dire, combien j'ai mal en moi de Toi qui m'a quitté ! Je n'ai plus de matin et ni même de soir ! Je passe mes journées dans notre vieux logis où Tu m'appelais de tes vœux, de tes façons de dire : »Bonjour », avec, à l'abord de mon lit de tes grands yeux dès le matin cette affection qui disait : « viens... ! » Tu disais : viens ! Je me levais qu'importait le jour et son heure, on se préparait … vite, vite pour aller voir, dehors, les fleurs !
Mais avant tout tu attendais ton premier repas, sage, assis, ;j'ouvrais la fenêtre pour voir s'il faisait beau ou s'il pleuvait ! Nous descendions l'escalier et si quelqu'un nous y croisait, tu lui faisais la fête... avec ta petite gueule de Gavroche ! Beaucoup avaient peur de Toi car ils ignoraient ce qu'est un Labrador, mais musclé comme tu l'étais et vif plus vif que le vent, ils te regardaient de loin...
J' 'étais fier de Toi car tu savais tout éviter... La chienne qui aboyait de loin lorsque Toi et moi marchions en paix, si je l'ignorai c'est Toi qui m'appris cela... Tu n'aboyais pas, tu allais tranquillement lever la patte sur un buisson, puis nous prenions le chemin du bois,.
Selon les saisons nous y restions plus ou moins longtemps. Il arrivait que cette chienne, nous croisa.
Tu allais vers elle, tu collais ton museau au sien... Cela durait quelques secondes et d'un coup elle essayait de te mordre, mais Toi Tempo aussi vif que pacifique, tu détournais ta tête dans un éclair imprévisible et durant ces quatre ans que nous avons passés ici tous les deux, jamais elle ne put te toucher.
Tu vois, Mon Tempo, tu m'as appris bien des choses et plus que cela Tu as été à chaque heure du jour attentif à mes gestes ! Tu savais m'attendre quand je me levais tard... Mais pour Toi que n'aurai-je fais, si ce n'est – même ma décadence – être là pour Toi !
Mon Tempo, mon cher copain, rien ne te remplacera.... Et dans notre logis je t'entend la nuit lorsque tu te retournes sur ton tapis, je te vois lorsque je sors de ma chambre, lorsque j'entre dans la cuisine et que – plus que Ton ombre – Tu es là qui m'attend pour … Vivre !

Ne t'inquiètes pas, mon pépère, bientôt nous serons réunis dans le jardin d'aimer et nous pourrons nous embrasser, ton museau sur ma bouche !

Le 10 09 2015

Alain Girard

Copyright.

 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 11-09-2015 à 13:54:01  (site)

Bonjour Alain, une jolie lettre qui exprime tout votre amour, tout votre immense chagrin, il faut vivre pour lui, vous lui devez cela, il vous voit, je suis certaine, qu'il veut vous voir revivre même si c'est sans lui, enfin pas vraiment, n'oubliez pas qu'il est là tout près de vous, puisque vous pensez à lui et que jamais vous ne l'oublierez... Amitiés, fanfan

 
 
 
posté le 10-09-2015 à 21:15:12

Le mal de vivre

Le mal de vivre.


https://www.youtube.com/watch?v=Fjy_5U-iRGw&feature=player_detailpage


Mon mal de vivre c'est Lui:


Mon Tempo...
Mon Tempo...
Depuis qu'il m'a quitté...
Le 19 août 2015

je ne vis plus!


Alain Girard

 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 10-09-2015 à 22:04:57  (site)

Bonsoir Alain, une bien belle chanson de Barbara, bien douloureuse, aussi, je sais c'est très difficile, vous savez que je vous comprends, j'ai pleuré beaucoup encore cette après midi en voyant un petit chien de la couleur de mon regretté petit... Amitiés sincères, prenez soin de vous, fanfan

 
 
 
posté le 09-09-2015 à 02:32:44

Les oiseaux déguisés.



Les oiseaux déguisés




Louis Aragon

Jean Ferrat

http://www.dailymotion.com/video/x6sa82_jean-ferrat-les-oiseaux-deguises_music


Alain Girard






 


 
 
posté le 09-09-2015 à 02:12:03

Je n'écris pour passer le temps !







Je n'écris pour passer le temps !



J'écris ! Mon Dieu mais il est tard
A la fenêtre des raisons
Je dois être un peu en retard
Parmi le chant de tes saisons !

J'écris l'orage et ce qui pleure
Au même instant même folie
L'outrage affiché de ses leurres
Comme leur, les pleures qu'on lie,

D'une main la poitrine tue
D'un coup de sang, d'un coup de flingue
Un Poète ainsi qui se tut
Moi ça me rend à moitié dingue !

« De Lorca à Maïakovski » * Jean Ferrat
De Desnos à Che Guevara
Qui êtes-vous, mais qui est qui
Comme, de vous, mais qui saura

Écrire ou dessiner l'outrage
Invoquer les Mots étouffés ?
Victor Hugo revient, l'orage
Promet les démons comme fées !

J'écris au Mur des Fédérés
J'écris par de là les frontières
J'écris à moi même adhérer
La Terre à taire toute entière !

Vous regardez l'acrobatie
Des Hommes dirigeants ce monde
Et de l'arbre droit que l'on scie
La plaie est d'autant plus immonde !

On n'invente pas le destin
Il est à vos pieds libertaires
Ceux que l'on tue chaque matin
En tous les endroits de la terre !

J'écris, j'écris comme infrarouge
Et le rouge au blanc confondu
J'écris, j'écris mais rien ne bouge
Vous y préférez l'entendu

Comme s'il n'exista jamais
A l'encontre de vos pourtant
Quelque chose que l'Homme aimait...
Je n'écris pour passer le temps !


Alain Girard

Le 9 09 2015

Copyright. Tous Droits Réservés .


 


 
 
posté le 09-09-2015 à 00:58:26

Il ne chantait pas pour passer le temps!

 

 

 

 

 

Jean Ferrat

Non, Il ne chantait pas pour passer le temps!

https://www.youtube.com/watch?v=yhvJzp3KSNE&feature=player_detailpage


Alain Girard




 

 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 09-09-2015 à 22:19:31  (site)

Beaucoup d'admiration pour Monsieur Ferrat, un grand monsieur qui chantait admirablement Aragon, merci, amitiés, fanfan

 
 
 
posté le 09-09-2015 à 00:16:00

Auprès des fleurs.





 

Auprès des fleurs.


À fanfan76

et son petit Gabin

que je n'ai pas oublié.



http://fanfan76.vefblog.net/





Le poète a parfois en ses grès, bien des doutes,
Depuis les fleurs séchées qu'avait cueilli l'Enfant
C'est le plus doux secret tout au long de sa route
Comme la biche au bois qui ne sait que son faon!

Lorsqu'on prend un chemin que des mains déli/èrent
Lorsqu'on voit, dans la vie, se li/er quelque part
En un petit huis-clos, tel à l'arbre le lierre
On revient à la vie même sur le départ !

Alors l'Enfant paraît, le soleil prend son vol
Et dans l'immensité de l'amour d'une Mère
L'Enfant, l'Enfant, l'Enfant, en ses rêves, s'envole
Et la beauté des Cieux ne lui est éphémère !

Il nous raconte tout et de tout sait les choses,
Son regard est un lieu où nous n'accédons pas ;
C'est le chant du ruisseau, les pétales des roses,
Le sentier inconnu que ne surent nos pas !

L'Enfant chante la vie à l'oreille des sourds,
Sa voix, sa poésie nous touchent, nous effleurent
Et dans le grand tumulte il nous apprend l'amour
Qu'il a – tout simplement – appris auprès des fleurs !


Alain Girard

Le 9 09 2015

 

 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 09-09-2015 à 22:16:36  (site)

Bonsoir Alain, je vous remercie du fond du coeur pour mon petit Gabin, je le ferai voir à sa maman qui sera aussi émue que moi en lisant, votre très joli poème. Amitiés sincères, fanfan

 
 
 
posté le 08-09-2015 à 22:50:43

Melle Zaz



Elle me parle beaucoup... J'aime et adhère à ce qu'Elle

chante...

Melle Zaz

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=VIyq4wQD1rU



Alain Girard
 


Commentaires

 

1. fanfan76  le 08-09-2015 à 22:59:02  (site)

Bonsoir Alain, j'aime beaucoup Zaz, moi aussi elle me parle, elle m'enchante, amitiés, fanfan

2. girard_girard  le 08-09-2015 à 23:03:53

mais comment m'avez-vous trouvé Ici????
Amitiés
Alain

 
 
 
posté le 08-09-2015 à 21:35:24

La force pour l'écrit.

    La force pour l’écrit.


    Quand le froid sème en nous un peu de mal de vivre
    Oublié, çà et là, comme l’on ferme un livre
    Au peut-être de soi dans le ventre du temps
    Oublié de la vie que le lointain fredonne
    En un ciel ignoré que l’Ignoré pardonne
    Il faut bien du courage et beaucoup d’abandon
    La force pour l’écrit et pour l’écrit le don
    Comme on connut « l’ainsi » qui se crut un « pourtant ! »

    Les chemins envolés parsèment sur les murs
    Des ombres égorgées par les cris d’un murmure
    Et dans le froid blessant dont le corps se fait pieux
    Lorsqu’il ne reste rien qu’un peu de retenu
    Pour l’âme ou pour l’esprit qui recherche les nues
    Il faut bien du courage et beaucoup d’abandon
    La force pour l’écrit et pour l’écrit le don
    Comme on appelle à soi la puissance de Dieu !

    De n’être rien du tout ce n’est pas tant le deuil
    Il est toujours, aux mots, le possible d’un seuil
    Mais le temps par le temps s’indivise et s’éteint
    Comme à la croix des jours se tait l’abnégation…
    Comment vaincre l’oubli de sa révolution
    Lorsqu’il faut du courage et beaucoup d’abandon
    La force de l’écrit et de l’écrit le don
    Chaque fois recherchant où s’ouvre le matin ?

    Pour l’amour d’être en vie quand bien même ses leurres
    Depuis l’oubli de soi comme en soi ce qui pleure
    Il serait « l’émouvoir » plus ému que lui-même
    Ou bien son propre Enfant acquitté des blessures
    Comme, pour Lui, prier, ainsi que le rassure
    Le courage d’écrire et beaucoup d’abandon
    La force de l’écrit et de l’écrit le don
    Chaque fois qu’en pensant Il reçut un « Je T’aime ! »

    Quand le froid sème en nous un peu de mal de vivre
    On cache son regard dans n’importe quel livre
    On y trouve un chemin d’un chemin épleuré
    « La rivière Piedra * » où s’assit Une Femme
    Entre ses mains son cœur, la beauté de son âme
    Le courage d’aimer et beaucoup d’abandon
    La force de l’écrit et de l’écrit le don
    Oubliée : « Je me suis assise et j’ai pleuré * ! »

    * Paulo Coelho
    Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j’ai pleuré



    Alain Girard

    Copyright. Tous Droits Réservés.

    Le 31 12 2012

    Dépôt SACEM au nom de : SARAH et LUCIE GIRARD

 


 
 
 

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